dimanche 21 décembre 2014

Purgatoire des Innocents de Karine Giebel









Auteur : Karine Giebel
Pages : 592 pages
Date de sortie : 07/05/2013




" L'espoir fait vivre. Ce qui veut dire que le désespoir tue. "



Résumé de l'éditeur :


Je m'appelle Raphaël, j'ai passé quatorze ans de ma vie derrière les barreaux. 
Avec mon frère, William, et deux autres complices, nous venons de dérober trente millions d'euros de bijoux. 
C'aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang. 
Deux morts et un blessé grave. 
Le blessé, c'est mon frère. Alors, je dois chercher une planque sûre où Will pourra reprendre des forces. 

Je m'appelle Sandra. 
Je suis morte, il y a longtemps, dans une chambre sordide. 
Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là ...

Je croyais avoir trouvé le refuge idéal. 
Je viens de mettre les pieds en enfer. 

Quelque chose qui marche et qui parle à ma place. 
Et son sourire est le plus abominable qui soit ...


" Dans une équipe, on ne laisse pas crever un des joueurs. " 



Mon Avis : 


Dans ce livre on rencontre d'abord Raphaël, William, Fred et Chrystel, des braqueurs qui ont volés une bijouterie place Vendôme à Paris. Seulement le braquage tourne mal et William, le petit frère de Raphaël, est blessé ainsi qu'un policier et une passante dans la rue. Nos quatre braqueurs partent pour leur planque, sauf que celle-ci est cernée par la police. Il décide de continuer leur route et tombe sur une vétérinaire, Sandra. Parfais pour soigner les blessures de William. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que cette vétérinaire n'est pas une simple vétérinaire et qu'elle cache des secrets inavouables. 
Puis, arrive un sixième personnage, le mari de Sandra. A partir de là, l'histoire commence vraiment. Celui, est un psychopathe qui enlève des adolescentes, pour les torturer et les tuer. 

Bien sûr je ne vous raconterais rien d'autres de l'histoire, car ce serait vous en dire trop. Vous n'auriez plus le mystère, ni la peur qui vous tiendrait en haleine comme je l'ai eu en lisant ce livre.  


C'était mon premier Giebel, mais je n'en suis pas déçu du tout, au contraire celui-ci m'a donné envie de lire les autres livres de Karine Giebel. C'est un livre qui m'a tenu en haleine du début à la fin, et j'arrivais difficilement à le lâcher, voulant toujours en lire plus. Il est renversant car on ne s'attend pas à un tel revirement de situation. Et puis il n'y a presque aucun temps morts permettant de nous remettre de nos émotions au fil des chapitres. L'histoire nous suit même lorsque le livre est fermé. Lorsque j'avais cinq minutes, je rouvrais le livre et n'avais aucun mal à me replonger dedans. 


J'ai eu de nombreuses émotions en le lisant. En commençant par la peur. Celle-ci m'a suivit à partir de la 100ème page environ jusqu’à quasiment la dernière. C'est vraiment un livre qui vous tient au tripes (pardonner moi l'expression mais la sensation est tellement forte). Et puis il y a une autre émotion qui m'a suivit, l'empathie pour les personnages. Toutes les atrocités sont tellement bien écrite que l'on en vient à avoir de l'empathie pour eux. On a envie qu'ils s'en sortent. 


" Le fric. Ces morceaux de papier froissé auxquels on confère tellement de valeur. Le fric. La plus séduisante des impostures. Le pire des serial killers. "


Karine Giebel arrive même à nous faire aimer et plaindre des personnages pour lesquels on ne l'aurait jamais fait au paravent. Des personnages violant et dangereux, qui au regard de l'histoire ne sont en fait que des petits agneaux sans défenses. 





Dans ce livre, la violence est quasi omniprésente. Elle est à chaque coins de pages. A chaque début de phrases. Elle est partout. Et l'auteure nous laisse imaginer souvent, en ne disant pas tout les détails, ce qui nous fait encore plus rentrer dans l'histoire et rend les atrocités décrites encore plus vivantes au yeux du lecteur. 


Un livre de 600 pages à huit clos qui ne vous lâche pas, vous arrache les émotions les plus contraires, vous "appel" toujours à lui pour en finir pour connaître le dénouement. Personnellement, je ne connaissais pas cette auteure et je ne lisais pas ce genre de livre, car je suis un peu une âme sensible, et bien je n'en suis pas déçu, au contraire!!!   



" Il se croyait plus fort que tout le monde. Plus fort qu'un dieu. Alors qu'il n'est rien. Rien d'autres qu'un simple mortel. "

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